La voix douce de la Moyenne Égypte

Entre Memphis et Thèbes, la Moyenne Égypte s’étire doucement, baignée par les eaux tranquilles du Nil.

À Akhmîm, les temples chantaient les louanges du dieu Min, maître de la fertilité. Les pierres gardent encore l’écho des processions, et la statue géante de Mérytamon veille en silence sur la ville oubliée.

Plus au nord, les falaises de Beni Hassan s’ouvrent comme des livres de pierres. Là les tombes racontent la vie : lutteurs, artisans, chasseurs et scènes de fêtes se mêlent à la poussière dorée du soleil.

Puis vient Amarna, rêve fugace d’un roi et de son dieu unique Aton. Entre ciel et et sable, Akhenaton y construisit une cité. Les scènes familiales, les rayons solaires bénissant les visages, les gestes simples évoquent un monde nouveau. Dans cette Égypte, ni tout à fait Haute ni Basse, résonne une autre voix : celle du quotidien, du sacré vivant, et des rêves portés par le fleuve.