Le musée Chau-Chak

Université de Sydney Australie.

Le musée Chau-Chak, situé à Sydney en Australie, n’est pas très grand, mais la collection d’égyptologie fascine les visiteurs par la richesse de ses artefacts et l’ancienneté de son histoire. Rassemblée par l’université de Sydney depuis le XIXe siècle, elle constitue une collection d’antiquités égyptiennes parmi les plus anciennes et les plus importantes d’Australie. Statues de divinités, stèles funéraires, bijoux, amulettes et fragments de reliefs, permettent de retracer les croyances, les rituels et la vie quotidienne de l’Égypte pharaonique. Parmi les pièces les plus remarquables figurent des masques funéraires, des modèles de bateaux, ainsi q’un cercueil anthropoïde magnifiquement peint (Celui de Padiashaikhet père-divin XXVe dynastie). Cette collection est le fruit des fouilles menées par l’université elle-même avec le service des antiquités égyptiennes. Le musée propose des expositions qui replacent les objets dans leur contexte culturel et historique, avec une approche à la fois éducative et immersive.

Marseille

Musée de la Vieille Charité

Le musée d’archéologie Méditerranéenne de la Vieille Charité, proche du MUCEM, à Marseille, abrite la deuxième plus grande collection égyptienne de France après le Louvre.

Parmi ses trésors, les quatre stèles orientées du général Kasa se distinguent par leur unicité.

Ces stèles datant de la XIXe dynastie, proviennent de Saqqarah et ont été conçues pour protéger le défunt dans l’au-delà. Chaque stèle, orientée selon un point cardinal, était destinée à être placée dans une niche correspondante du tombeau. Elles servaient de réceptacle à une briquette inscrite de textes magiques et à une figurine spécifique, conformément aux prescriptions du Livre des Morts.

Le général Kasa, grand chef d’armée sous le règne de Sethy I, est représenté, sur trois des quatre stèles, agenouillé en signe de vénération. Les inscriptions hiéroglyphiques, autrefois colorées, détaillent les formules destinées à repousser les forces du mal et à assurer la renaissance du défunt. Les symboles tels que l’eau, la cassolette d’encens, les yeux d’Anubis et les yeux Oudjat renforcent cette protection.

Ces stèles sont exposées dans une salle aménagée comme une chambre funéraire. Elles sont accompagnées d’un sarcophage en bois peint, d’une barque funéraire et d’un papyrus du Livre des Morts.

Outre les stèles de Kasa, la collection égyptienne comprend des tables d’offrandes, des ouchebtis et divers objets du quotidien. Une visite est incontournable pour les passionnés d’égyptologie et d’histoire antique.